Grande minouthèque virtuelle 2.0
salle 1


Monsieur est un imposant chat de HoMa, qui veille sur ses humains adoptifs C. et G. Ceux-ci étant les parents de l'humain adoptif de Sigmund, M., mon filleul, Monsieur est donc en quelque sorte le... euh... Bon. Bref.
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J'ai tenté, un jour, de lui offrir l'hospitalité, comme couchsurfer, mais je crains hélas qu'il n'ait pas exagérément apprécié l'expérience...



Perséphone, jeune sphinx femelle — ou devrait-on plutôt dire sphinge? —dynamique (quoique se reposant, ici, de son dynamisme) dorlotée par A. et C.-P.
(Autre photos et notice bio plus conséquente: à venir)
La petite Perséphone est retourne au paradis (chthonien) des chats le 16 mai 2020, où elle a été accueillie par Butterfly, elle aussi arrachée beaucoup trop tôt par la maladie à l'affection de ses humains d'adoption...



Gustave (voisin de Manon)

Marguerite Yourcenar,
Chatte littéraire de la Rive Sud

Missy, arrivée en octobre 2020 rue Cartier...


Pompon, dit Pomponnet, le plus populaire assistant pédagogique en ligne de l'UQAM au cours du trimestre d'automne de l'An I pandémoniaque.
Né le 3 septembre 2005, il est retourné au paradis des chats le 15 octobre 2020. Regretté dans plusieurs arrondissements de Montréal, et jusque dans le 450, il laisse aussi dans un deuil... félin — c'est-à-dire difficilement compréhensible par les humains — son frère Freddie Chouchou Corleone,
Son nom d'origine était Tank et son nom d'artiste: Tankounet de Saint-Joseph, mais il était mieux connu de sa famille et de ami.e.s sous le nom de Pompon, alias Pomponnet, alias Ramonet, alias Consuelo Rapini, alias "Gros-Doux", alias Pompon Jolicœur. De toutes façons, il répondait à tous les noms d'amour!
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Fléau (qui portait bien son nom, même que ça avait tendance à être une litote, et qu'elle aurait s pu s'appeler Carcajou — en tout cas, quand on s'en approchait sans les formes requises...), chatte bien aimée de N., retournée se faire chauffer la couenne au soleil du ciel V.I.C. des chats, dans les parages du solstice de l'été 2021
Capucine — alias Capuchon, alias Cactus —, sphinge née à l'automne 2020, adoptée avec enthousiasme dans l'arrondissement de Rosemont, et parfois couchsurfeuse dans celui du Plateau, où elle a notamment regardé quelques matches de son premier Euro...



Voici le beau Belzébuth,
rescapé de la SPCA vers l'âge de 1 an, où il avait probablement été abandonné en raison de ses nombreux petits pépins de santé. Ceux-ci lui valurent de bien porter son nom, puisqu'il eut des enjeux intestinaux toute sa vie (Belzébuth évoque, dans la Bible, le "roi du fumier"), et il fut aussi affectueusement qualifié de "chat-citron" par ceux qui l'aimaient. Mais ce que Belzébuth n'avait pas en santé, il le compensait en gentillesse et en sociabilité! Il était toujours patient quand venait le temps de recevoir sa médication quasi-quotidienne, et on aurait presque pu dire qu'il collaborait! Loin du modèle du chat traditionnel, on aurait d'ailleurs facilement pu croire qu'il était en fait une réincarnation de chien qui n'avait pas trop réalisé la transition. Dès qu'on sonnait à la porte, il adorait se précipiter pour saluer les nouveaux arrivants et se présenter, en demandant au passage sa dose de caresses. Il suivait systématiquement ses humains familiaux pour être dans la même pièce qu'eux, puis s'assoyait sagement à leurs côtés (sur le fauteuil lors de la lecture, sous la table au moment des repas, tout près au moment des devoirs) comme un bon chien qui espère des câlins.... S'il fallait qu'on le fasse attendre trop longtemps pour des flatouilles, il réclamait gentiment celles-ci en cherchant à attirer, avec sa patte, la main de l'humain concerné. Comme la nuit les lits familiaux ne lui étaient pas accessibles (deux des membres de la famille ayant développé de sévères allergies mais refusant de se séparer de lui pour autant), il dormait sur son coussin dans le corridor, confortablement bien placé pour surveiller les chambres de tous. Belzébuth faisait d'ailleurs office d'excellent chat de garde. Quand les enfants de sa famille humaine étaient encore bébés et qu'ils se réveillaient en pleurant, il dressait immédiatement les oreilles et se précipitait en courant vers la chambre d'où venaient les pleurs, arrivant presque toujours avant les parents à 2 pattes pour s'assurer du bien-être de ses petits humains préférés. Il tolérait aussi patiemment leurs caresses maladroites, les câlins trop forts et de participer à leurs jeux.
Cette bienveillance envers les humains, il la manifestait d'ailleurs envers les autres êtres vivants. On ne le vit jamais chasser quoi que ce soit, même s'il démontrait de la curiosité envers les petites bêtes ou les mammifères qui croisaient sa route. Quand Kali, une autre petite chatte toute noire comme lui, vint habiter avec la famille pour quelques années et manqua détruire la moitié de la maison pendant ses premières heures tellement elle paniquait de se trouver dans un nouveau lieu, il l'accueillit avec patience, ne démontra aucune jalousie ou animosité envers elle, la rassura instantanément de quelques coups de langue bien placés, lui offrit de partager son coussin.... et devint instantanément papa adoptif et complice.
On émet l'hypothèse que Belzébuth avait une bien vieille âme, et avait compris qu'il devait endurer son mauvais karma de santé avec zen et philosophie. Il était et est resté une inspiration pour sa famille humaine. On espère qu'il a trouvé la béatitude du nirvana, ou bien qu'il est revenu pas très loin, comme le bon bodhiisattva qu'il était vraisemblablement!


Mousseline, d'une beauté qui en fait sûrement une descendante de la grande déesse Bastet elle-même, du temps des anciens Égyptiens... Pendant une quinzaine d'années, elle a rendu heureux L. et J.-Y. Puisse son souvenir alléger un peu leur chagrin de son départ... Surtout que, quand on y pense, les chats ne meurent jamais vraiment : un jour, ils vont se cacher juste un peu plus que d'habitude... Mais ils reviennent toujours peupler de douceur et de beauté les rêves des humains qui les ont aimés...

