top of page
Beauvoir.jpg

«Alors, c'est la cérémonie des adieux ?» m'a dit Sartre, comme nous nous quittions pour un mois, au début de l'été. J'ai pressenti le sens que devaient prendre un jour ces mots...

 ... je voguais comme lui entre la crainte et l’espoir. Mon silence ne nous a pas séparés. Sa mort nous sépare. Ma mort ne nous réunira pas. C’est ainsi ; il est déjà beau que nos vies aient pu si longtemps s’accorder.

bottom of page