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Comment l'humilité m'a évité 

de me retrouver en psychologie

En abordant la lecture de votre travail, je n’avais aucun préjugé ni favorable ni défavorable. Je dirais seulement que j’étais un peu en défiance contre une composition dont les proportions me paraissaient exagérées. Je ne vous connais absolument pas, je ne sais pas où vous avez étudié, qui ont été vos professeurs, mais je dois reconnaître que vous écrivez remarquablement bien, que vous savez vraiment composer et que votre pensée — au moins dans ce travail-ci —  ne manque pas de profondeur. Vous me paraissez avoir vraiment l’étoffe d’un philosophe. (Ici, pour vous maintenir tout de même dans une saine humilité, je vous dirai que j’ai fait le même éloge à un de mes étudiants de l’année dernière mais que malheureusement, à la dissertation suivante, l’étudiant en question n’a pas tenu les promesses que je croyais discerner en lui. Aujourd’hui, il est en psychologie!

 Quoi qu’il en soit, vous me paraissez avoir fréquenté les bons auteurs (...) En tout cas, vous écrivez correctement, sans faute aucune, vos expressions sont justes, votre syntaxe est belle et plaisante. À mon sens, c’est déjà énorme (...)

                

Extrait de l'évaluation d’une dissertation

de première année de licence en philosophie,

UQTR, octobre 1969, par le pr. J.L.

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