L’Irlande ne manque pas de pierres, de roches et de cailloux. Ça rendait la vie des autochtones difficile, avant que ces... plus ou moins grosses garnottes deviennent touristiquement intéressantes — et même hautement profitables. Dans le pays, on construit le plus souvent les murets des champs mais parfois aussi des maisons et des abris en pierres sèches, sans aucun mortier pour les jointoyer. La beauté de la chose, c’est que ce genre de mur est infiniment plus résistant que les murs utilisant du mortier contre les bourrasques féroces venant de l’Atlantique nord, surtout l’hiver. Alors que les murs cimentés s’écroulent comme des châteaus de cartes, les murs de pierres sèches laissent passer la fureur du vent et... résistent. Un bel apologue, non? On espérerait que le Donald le comprenne...
Mais ça m’a aussi fait penser, tiens, à cette pensée un peu déjanté, que l’on trouve parfois graffittée sur les murs des villes:
«Heureux les fêlés — car ils laissent passer la lumière...»